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Une autre boxeuse qui participe aux JO de Paris est au centre d'une controverse sur le genre

« Je suppose que mes adversaires ont peur de ma force »

Maxime Albors

Alors qu'Imane Khelif, la boxeuse hyperandrogène, fait beaucoup jaser depuis hier, une autre boxeuse est au centre d'une controverse sur le genre, rapporte TVA Sports.

Il s'agit de Taïwanaise Lin Yu-ting et elle est inscrite dans la catégorie de -57 kg.

Ce vendredi, elle s'est qualifiée pour les quarts de finale des JO de Paris après avoir battue l'Ouzbèke Sitora Turdibekova. 

Avant son combat, Lin Yu-ting s'est entretenue avec la chaîne taïwanaise TVBS et elle n'a pas échappé à une question sur son genre.

Si elle a affirmé « ne penser qu’à mieux performer sur le ring », elle a aussi déclaré que ses haters « cherchent juste une faille et en font toute une histoire ».

Elle semble avoir un certain recul sur la situation et estime que certaines personnes essayent de la déstabiliser. « Je suppose que mes adversaires ont peur de ma force », donc ses détracteurs «cherchent juste une faille et en font toute une histoire », a-t-elle également déclaré.

Comme Imane Khelif, Lin Yu-ting est la cible de commentaire d'une grande violence sur les médias sociaux.

TVA Sports indique qu'en 2023, aux Mondiaux de Delhi, Lin Yu-ting n'a pas eu le droit à sa médaille de bronze « après avoir échoué à se conformer aux standards d’éligibilités basés sur les résultats d’un test biochimique ». Une décision qui avait été prise à l'époque par l'Association internationale de boxe (AIB).

Toutefois, dans un communiqué publié hier, le CIO a indiqué que « la reconnaissance de l’AIB a été retirée par le CIO en 2023 après sa suspension en 2019. Le retrait de la reconnaissance a été confirmé par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Le CIO a clairement indiqué qu'il fallait que les fédérations nationales de boxe parviennent à un consensus autour d'une nouvelle Fédération internationale pour que la boxe soit incluse au programme sportif des Jeux olympiques LA28 ».

Mardi dernier, le porte-parole du CIO, Mark Adams, avait fait cette déclaration qui avait le mérite d'être claire: « Ce sont des femmes dans leur sport, et il est établi dans ce cas que ce sont des femmes ».

Source: TVA Sports