Mario Dumont n'est vraiment pas optimiste concernant l'avenir de Montréal
« Montréal est en train de devenir la ville du tiers-monde en Amérique du Nord »
Le Grand Prix de Formule 1 de Montréal n'a pas été de tout repos cette année et selon Mario Dumont, les ratés qui ont été observés lors de l'événement donnent une très mauvaise image de la métropole.
Tout en faisant allusion à un article du magazine Autosport qui prétend que le grand patron de la Formule 1 aurait adressé des excuses aux écuries sur place, l'animateur Mario Dumont a déclaré: «Quand vous lisez ça, ce n’est pas joli. C’est épouvantable. Il y a des pilotes qui n’ont pas pu se rendre sur la piste, il n’y a pas de communication entre l’organisation et les policiers donc les policiers ne savaient pas quoi faire, fermaient le trafic et nuisaient plutôt que d’aider parce qu’ils ne savaient pas ce qu’il se passait.»
Selon Mario Dumont, les nombreux problèmes qui ont été observés lors de l'événement ont donné une image très négative de Montréal à l'international: «On disait que Montréal est la ville européenne de l’Amérique du Nord, tu lis ça et tu te dis que Montréal est en train de devenir la ville du tiers-monde en Amérique du Nord. C’est triste de dire ça, mais ça a vraiment l’air de ça. Le patron de la Formule 1 a dû s’excuser aux équipes de les avoir amenées dans un trou de même.»
Le passé de politicien de Mario Dumont est revenu au galop lorsqu'il a fait remarquer que le Grand Prix de Formule 1 de Montréal est financé en grande partie par les payeurs de taxes québécois: «Comme contribuables, on met de l’argent dans le Grand Prix. Il y a des gens qui sont pour, des gens qui sont contre. Moi j’étais pour, pourquoi? Parce que ça amène de l’argent à Montréal, amis aussi parce que c’est une vitrine, ça donne une visibilité à Montréal.»
L'animateur a poursuivi en ajoutant: «Si l’image que tu présentes à l’échelle mondiale de Montréal, c’est que c’est une ville de tout croche, incapable d’accueillir un événement comme ça, tu es mieux de laisser faire. On paye pour une visibilité, on paye pour une vitrine pour montrer qu’on est des incapables et des bons à rien.»
Devant un tel constat, l'animateur a dit craindre pour l'avenir de cet événement: «On pourrait se demander, est-ce que ça pourrait aller jusqu’à la remise en question du Grand Prix?« Enfin, Mario Dumont a conclu en se désolant une dernière fois des problèmes encourus lors de cette dernière édition du Grand Prix: «C’était une fin de semaine désastreuse, je me répète, mais quand quelque chose décline comme Montréal décline, tu tapes le fond du baril. Je me demande si ce n’est pas ça qui est arrivé en fin de semaine.»