Le mari de la Québécoise qui s'est fait arracher les mains par un requin brise le silence

Le mari de la Québécoise qui s'est fait arracher les mains par un requin a brisé le silence dans une entrevue avec le Journal de Montréal. Il veut rétablir la vérité sur ce qu'il s'est passé et il a beaucoup de choses à dire...

Rappelons que mercredi dernier, le département de l'Environnement et des Ressources côtières (DECR) des îles Turques et Caïques a publié un communiqué indiquant qu'une touriste avait été « blessée par un requin dans les eaux adjacentes à Blue Hills ».

Le communiqué a expliqué que la Québécoise se serait approchée du prédateur: « À la suite de l'enquête, il a été déterminé qu’elle a tenté de s'approcher de l'animal dans les eaux peu profondes pour tenter de le prendre en photo. »

Des informations complètement fausses, selon Ralph Chevarie. Sa femme n'effectuait pas de plongée en apnée au moment des faits et elle n'a pas essayé de se prendre en photo avec l'animal.

« Les médias là-bas ont rapporté qu’elle voulait faire des selfies à côté d’un requin. C’est une complète débilité! Elle n’a même pas de compte Facebook, je pense qu’elle n’a jamais fait un selfie de sa vie », a-t-il déploré.

Il a expliqué au Journal de Montréal ce qu'il s'est passé le 7 février dernier, à Blue Hills, lorsque la vie de sa femme, Nathalie Ross (55 ans), a pris un tournant tragique. 

Il indique que sa femme était venue le rejoindre dans l'eau juste après qu'il ait terminé ses exercices. « Ralph, il y a un requin! », s'est-elle exclamée tout d'un coup.

Pour Ralph Chevarie, il s'agissait d'un requin-bouledogue qui voulait spécifiquement s'en prendre à sa femme. « Il a nagé calmement, tranquillement. Il n’a jamais fait d’accélération brusque comme on voit dans les films. Il a décidé qu’il y allait pour elle », a-t-il indiqué au JdM.

Alors que sa femme s'est fait mordre à l’arrière de la cuisse gauche, il est intervenu en frappant le requin et a essayé de l'immobiliser, mais sans succès. L'animal est tout de même parti pendant un court moment. Le temps pour le couple de constater les dégâts. « En relevant ses bras hors de l’eau, ma conjointe s’est rendu compte qu’elle n’avait plus de mains du tout », a-t-il raconté.

Selon Ralph Chevarie, le département de l'Environnement et des Ressources côtières (DECR) des îles Turques et Caïques a donné une version « aberrante et erronée » pour ne pas faire peur aux touristes.

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