La maladie de Lyme progresse de manière préoccupante au Québec

La maladie de Lyme progresse de manière préoccupante au Québec et l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a élargi les zones à risque dans la province.

Sur son site web, l'INSPQ explique que « la maladie de Lyme fait l’objet d’une surveillance intégrée au Québec dont les principales composantes sont:

- La surveillance humaine (cas humains de maladie de Lyme déclarés à la santé publique dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire (MADO));

- La surveillance acarologique passive (tiques retrouvées sur des humains ou des animaux et transmises volontairement au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) par les médecins et les vétérinaires);

- La surveillance acarologique active (tiques collectées sur le terrain à l’aide de la méthode standardisée de la flanelle) ».

«  La maladie de Lyme est la maladie transmise par les tiques la plus fréquente au Québec. Elle est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi, dont le vecteur principal au Québec est la tique Ixodes scapularis », rappelle l'INSPQ.

La carte ci-dessous recense les zones à risque:

Comme vous pouvez le constater, l'Estrie, la Montérégie ou encore l'Outaouais font partie des zones à risque concernant la maladie de Lyme.

« L’exposition aux tiques et le risque d’acquisition de la maladie de Lyme sont plus élevés dans les municipalités situées dans la zone endémique que dans le reste du Québec », précise l'INSPQ.

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