La Ville de Montréal fait un important rappel à ses citoyens
Une petite action qui peut entraîner de graves conséquences
Alors qu'on a déjà droit à un avant-goût de l'été, la Ville de Montréal a fait un important rappel à ses habitants.
« Connaissez-vous l’effet papillon? Une petite action qui peut entraîner de graves conséquences. C’est pourquoi on ne devrait jamais éteindre un mégot dans un pot de fleurs… »
La Ville de Montréal a approfondi le sujet en mettant un lien vers une page du site web du Service de sécurité incendie de Montréal.
« Chaque année, les mégots écrasés dans les pots de fleurs et plate-bandes causent de nombreux incendies et des centaines de milliers de dollars de dommages », peut-on lire.
« Les matières utilisées dans les terreaux à plantes, comme la tourbe ou la mousse de sphaigne, sont inflammables. Un mégot (ou tout autre article de fumeur) éteint dans un pot de fleurs, une plate-bande ou du paillis peut facilement causer un incendie », peut-on également lire.
« Il faut savoir qu'il peut s’écouler entre 4 et 5 heures entre le moment où une cigarette est écrasée et l’apparition d’une première flamme. Cette dernière peut ensuite se propager à une terrasse, à un balcon ou à votre logis, alors même que vous n'êtes plus présent sur les lieux », explique le Service de sécurité incendie de Montréal.
« La prudence est de mise en tout temps, mais particulièrement durant l'été, où les Montréalais profitent davantage de leur terrasse ou de leur balcon. Si vous devez éteindre un mégot à l’extérieur, utilisez un cendrier protégé du vent et déposé sur une surface stable. Vous pouvez aussi utiliser une boîte de conserve ayant une bonne profondeur que vous remplirez de sable humide ou d’eau. L'été, assurez-vous de garder les pots de fleurs et plates-bandes humides, notamment lors des périodes de grande chaleur », indique le Service de sécurité incendie de Montréal.
La publication de la Ville de Montréal a suscité plusieurs commentaires. Deux internautes ont partagé des histoires à ce sujet.
« Une voisine a éteint sa cigarette dans un pot de plante durant la nuit. Résultat, dans la rue en pyjama un matin du mois de mars et 4 ans sans avoir de chez soi à cause de différends avec les assureurs, de tractations en cour et de délais juridiques dûs à la pandémie, les confinements, etc. Quatre ans!!! On pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres mais on n'est jamais à l'abri. Un incendie est si vite arrivé. Au moins, personne n'a perdu la vie. Mais les conséquences ont été désastreuses. »
« Bien vrai…j’en sais quelque chose…la maison de chez ma soeur a brulé au complet parce que le voisin dans la maison juxtaposée laissait tomber ses mégots de cigarettes par la fenêtre qui donnait dans la cour de chez ma soeur. Un des mégots est tombé dans un des arbustes et c’est parti en incendie très rapidement. Ils ont du quitter leur belle maison durant un an et demie durant les travaux de reconstruction etc etc etc… »