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Donald Trump fait une première sortie publique et brise le silence
Maison Blanche  

Donald Trump fait une première sortie publique et brise le silence

« Je ne suis pas censé être ici. »

L. Jolin

Les partisans de Donald Trump pour un retour à la présidence aux prochaines élections américaines l'ont attendu en héros à la convention républicaine à Milwaukee, dans le Wisconsin, qui s'est tenue jeudi, rapporte Radio-Canada

La semaine dernière, l'ex-locataire de la Maison Blanche a été ciblé par un tireur, qui l'a blessé à l'oreille, lors d'un événement partisan en Pennsylvanie. 

Jeudi, l'homme d'affaires a accepté sa nomination en tant que candidat à la présidence, lors de la convention républicaine, où son nom était écrit en lettres clignotantes géantes et où les participants l'ont accueilli avec une ovation debout. 

Durant son discours long de plus d'une heure et demie, Donald Trump a rappelé sa volonté de « make America great again », tout en soulignant que c'était la dernière fois qu'il abordait la tentative d'assassinat à son encontre, comme cet épisode est « trop douloureux à raconter ».  

« Je me suis senti en sécurité parce que Dieu était à mes côtés. Je ne suis pas censé être ici ce soir. Si je n'avais pas bougé ma tête au dernier moment, la balle aurait parfaitement atteint sa cible. C'est par la grâce de Dieu tout-puissant que je me présente devant vous dans cet aréna », a-t-il martelé. 

Alors qu'il comptait critiquer l'administration Biden, Donald Trump a finalement décidé de modifier son discours à la suite des événements de la semaine dernière et d'adopter un ton davantage rassembleur.

« La discorde et la division dans notre société doivent être guéries, nous devons les guérir rapidement, a-t-il déclaré. Je suis candidat à la présidence pour toute l'Amérique, pas pour la moitié de l'Amérique, parce qu'il n'y a pas de victoire à gagner pour la moitié de l'Amérique »

Il a toutefois critiqué Nancy Pelosi comme étant « la folle » et accusé des hauts militaires d'être « woke », tout en parlant d« invasion migratoire » venue du Mexique.

Le président a aussi réaffirmé que l'élection tenue en 2020, où la victoire a été donnée à son opposant démocrate, Joe Biden, lui a été « volée ». 

Source: Radio-Canada