Les derniers mots d'un pilote d'avion avant un écrasement qui a fait 62 morts sont finalement dévoilés.
La raison du crash demeure toujours inconnue.
Les autorités ont révélé de nouveaux détails à la suite de l'écrasement d'un avion au Brésil qui fait 62 morts l'été dernier.
C'est le 9 août dernier qu'un avion de la compagnie aérienne VoePass, qui transportait 62 personnes, dont 58 passagers et quatre membres d'équipage, s'est écrasé dans le quartier résidentiel de Vinhedo, où vivent plus de 80 000 personnes.
L'écrasement a fait 62 morts, mais personne au sol n'a été blessé.
Le site de suivi de vol Flightradar24 a révélé par la suite que l'avion à turbopropulseur ATR-72 avait émis son dernier signal environ une heure et demie après avoir quitté Cascavel à 11h56 heure locale.
Toujours selon le site de suivi, un avertissement de «givrage sévère» avait été envoyé à l'appareil alors qu'il volait à 17 000 pieds.
Comme des experts l'ont expliqué à Sky News, les problèmes de givrage peuvent réduire la poussée d'un avion.
À la suite de la tragédie, des images partagées en ligne avaient dévoilé que l'avion avait semblé hors de contrôle avant de s'écraser.
La chaîne de télévision locale Globo a révélé le 14 août que l'enregistrement de la boîte noire indique que le pilote et le copilote ont tous deux remarqué une forte perte d'altitude une minute seulement avant l'accident.
Des sources ont révélé à la chaîne qu'on peut entendre dans l'enregistrement de deux heures le copilote Humberto de Campos Alencar e Silva qui demande au pilote Danilo Santos Romano : « Que se passe-t-il ? »
Le copilote déclare ensuite que l'avion a besoin de «plus de puissance» afin de se stabiliser.
Rappelons enfin que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva avait réagi à la tragédie en déclarant dans une vidéo diffusée par CNN: «Je voudrais que tout le monde se lève pour que nous puissions observer une minute de silence, car un avion vient de s'écraser dans la ville de Vinhedo, à São Paulo, avec 58 passagers et quatre membres d'équipage et il semble qu'ils soient tous morts. »