Des Américains suspectent les ouragans Milton et Helene d'être des armes du gouvernement.

Les ouragans Milton et Helene font l'objet de théories plutôt surprenantes. En effet, plusieurs Américains disent croire que les deux ouragans sont le résultat d'un programme scientifique et militaire qui travaille sur l'ionosphère.

C'est le magazine Forbes qui a rapporté que plusieurs météorologues subissent du harcèlement sur les réseaux sociaux en raison d'Américains qui disent croire que les deux ouragans ne seraient pas d'origine naturelle.

Ceux et celles qui croient à une telle théorie affirment en guise de preuve que les ouragans ne devraient pas se produire en septembre et en octobre, mais en réalité, c'est justement entre la mi-septembre et la mi-octobre que la majorité des tempêtes et ouragans se produisent.

Parmi les autres arguments qui sont présentés par les adeptes de cette théorie, on rapporte que les ouragans naturels ne devraient pas prendre la direction de l'est (même si cela se produit de temps en temps), que les ouragans Helene et Milton étaient de catégorie 6 (même si cette catégorie n'existe pas et que les ouragans étaient respectivement de catérogie 3 et 4) et sinon, que le gouvernement aurait volontairement dirigé l'ouragan Helene en Caroline du Nord, afin de les empêcher de voter aux prochaines élections, et ce, au profit des Démocrates.

Soulignons qu'il existe depuis très longtemps des théories qui circulent au sujet du contrôle de la météo.

Le programme Haarp (High-frequency Active Auroral Research Program) fait l'objet de rumeurs depuis plusieurs années.

Il existe effectivement des technologies qui permettent l'ensemencement des nuages entre autres, pour provoquer davantage de pluie, réduire la grêle ou le brouillard, mais ces technologies ne seraient pas en mesure de provoquer la formation d'un ouragan ou de diriger sa trajectoire.

Enfin, l'un des plus grands experts météo et climat et ancien directeur de la Société météorologique américaine, le Dr J. Marshall Shepherd, a rappelé que «le seul moyen par lequel nous impactons les catastrophes météo, c'est avec nos émissions de gaz de serre».